Loneliness

Loneliness

dimanche 14 décembre 2008

QUESTION ...

Ethnies en voie de disparition
Photographies de Fiona Watson, Salomé, Stephen Corry, Mark McEvoy, William Milliken

« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil »
René Char.

Merci à toi Ariaga, et à toi aussi Guelum, pour avoir tous deux, porté intérêt au sujet sur les Kogis qui, sur le fond, participe de nos esprit et de nos cœur qui conjointement souhaitent et travaillent pour que cesse le rejet des différences, de quelques manières qu'elles paraissent se manifester et se destinent en réalité à l'ouverture, en chacun, d'un regard aimant et véritablement humain.

Le rejet des différences n'appartient-il pas aux délires de l'esprit de comparaison, qui laisse entrevoir, chez ceux qui tristement le pratiquent, que l'orgueil des certitudes élitistes, l’agitation mentale inactive et l’avidité d’un regard mi-clos.

Qu’est-ce donc que cet esprit de comparaison ?

Qui est-il sinon celui qui s’arroge l’idée du bien et du mal… et l’habille de toutes les déclinaisons qui deviennent le beau et le laid, le juste et l’injuste, le vrai et le faux, le normal et l’anormal…
Qui est-il sinon l’outil de toutes les arrogances, de toutes les tyrannies, de toutes les prises de pouvoir sur autrui.
Qui est-il sinon, le germe de toutes les dépressions de ceux qui se comparant « moins bien » « moins beaux » « moins intelligents » « moins ceci moins cela », vont en venir à mépriser, maudire, mutiler leur propre être… et soudain assujettis à cet esprit vont sombrer dans la négation de ce qu’ils sont, jusque parfois la négation totale de l’humanité au profit d’un dieu vengeur et destructeur…
Qui est-il sinon le torrent dévastateur qui conduit toutes les aigreurs, toutes les critiques infécondes, toutes les vaines colères.

Qui est-il sinon celui qui perpétue l’idée que l’humilité et la sagesse humaine des peuples premiers n’offrent aucune utilité à l’intelligence technicienne des peuples seconds, et que le temps des nouveaux mondes peut les absorber et les faire disparaître….

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8 commentaires:

Guelum a dit…

Mais il n'y a pas de merci !
Il y a tant de causes à défendre que ce soit pour la liberté des peuples, des gens, pour l'égalité, dans cette fraternité qui devrait être universelle.
Je trouve que cette entreprise d'Eric Julien est admirable. Pour moi, il n'y a pas de cause plus ou moins importante que les autres. Au moins on sait qu'on lutte sur chaque front, il n'y a pas de petite bataille.
Tu as arrosée cette victoire comme elle le mérite, et tu nous as fait partager ce bon moment.
Bises

Anonyme a dit…

oui mais on est élevés et on vit sans cesse dans la comparaison, j'allais dire dans la compétition
On est jugés, et on juge
Amicalement à toi, Mutti ..

Anonyme a dit…

"je" ne peux que comparer ce qui n'appartient pas à son sentiment d'identité ..c'est la condition qu'il met pour exister .
Mais derrière tous les "je" préssés,inquiets d'exister il y a un "Je" qui reste inchangé , une énergie subtile qui nous fait simplement vibrer .

MUTTI a dit…

Tout merci est un sourire, reçoit le tranquillement, très cher Guelum.
Je t'embrasse

MUTTI a dit…

Education et existence semble proclamer et même programmer les comparaisons et la compétition, certes, Chère Ambre... ne peut-on vraiment rien y changer ?
Tendres bises.

MUTTI a dit…

Chère Lilou, ton verbe clair et fécond souligne ici, par ce "je" en souci d'identité, toutes les conditions auxquelles il se soumet et ce "je" là, en effet chacun le vit et parfois s'y complaît... longtemps... sans percevoir et même désirer Voir, le "JE" immuable, l'identité incomparable que chacun à sa manière pourtant, partage...

Anonyme a dit…

Tu es sur un bien beau chemin, je te regarde marcher.

MUTTI a dit…

Si tu regardes bien, très chère Ariaga, nous marchons ensemble, côte à côte et nous ne ne manquons pas de compagnons...