Loneliness

Loneliness

lundi 5 janvier 2009

Neigeuse Instantée




Et si le temps se couvrait de nostalgie…
Remontant sa pendule à l’heure des hivers d’antan.
Il y a bien longtemps que je n’ai vu la ville
Revêtue de son manteau blanc.
Manteau de cristal si frêle
Evadé du souffle froid de l’argent
Qu’un rayon de soleil
Fera fondre, évidemment.
Fine, cristalline elle saupoudre la ville
Estompant les sons hier encore, ahurissants.
L’arbre dénudé comme endormi
Se prend à rêver de papillons
Voltigeant joyeusement autour de lui
Le tendre flocon
Pourtant, bientôt, s’évanouit.

La neige est douce pour le nanti
Combien cruelle pour le démuni…

Pourtant la neige reste belle
Et à l’homme garantit
Des floraisons nouvelles
Et un printemps où tout refleurit


Muttifree


7 commentaires:

A.M. Bruffin a dit…

J'aime beaucoup ce poème Mutti,
"L’arbre dénudé comme endormi
Se prend à rêver de papillons.

Je vous souhaite des rêves à n' en plus finir

Et l'envie d'en réaliser quelques- uns .
Belle journée,je t'embrasse et merci pour cet instant magique .

Anonyme a dit…

avec de telles paroles, on a envie qu'il neige plus souvent par chez toi ;))

MUTTI a dit…

Chers amis, Anne-Marie et Lungta, depuis que vous êtes passés, la neige n'a cessé de virevolter et côté cour, je me suis retournée pour du sapin enneigé profiter de sa volupté...
et par une autre photo encore et encore m'enchanter...

Je vous embrasse

Anonyme a dit…

j'avoue que quand j'ai vu la neige...j'ai pensé aux sans abris...

tilk

merci de tes coms sur l'épopée
besos

MUTTI a dit…

Oui, Tilk, comment ne pas y penser et comment ne pas agir, ne serait-ce qu'en ouvrant sa porte...

Qu'hélas il existe des sans-abris, de plus en plus de sans-abris, revient à la faute et à l'égoïsme des hommes...

L'hiver, le froid et la neige n'y sont pour rien ...

Besos.

Anonyme a dit…

Tes mots ont mis leur manteau blanc pour venir frapper à la porte de mon coeur. Je leur ai dit entrez nous ferons un bonhomme de neige qui ne fondra jamais.Bises.

MUTTI a dit…

... et l'image de tes mots, chère Ariaga, s'est inscrit en numérique sur l'autre blog... Je t'embrasse tendrement.