Loneliness

Loneliness

dimanche 21 juin 2009

Seconde après seconde...

Chaque seconde dessine les portes du passé...



"Ne vous encombrez pas l'esprit de pensées inutiles.
A quoi bon ruminer le passé, anticiper l'avenir ?

Restez dans la simplicité de l'instant présent."

Dilgo Khyentsé Rinpotché


26 commentaires:

lucette virelle a dit…

j'aime ce texte; je devrais y réfléchir, moi qui suis le type même de la "ruminante" (:-)))
Amitiés.

ariaga a dit…

Très juste et opportun....je t'embrasse.

Anonyme a dit…

alors là, ça me plait bien l'instant présent, le seul qui a de l'existence !
je dois dire que lorsque nous prenons le temps de le vivre pleinement et en conscience , la vie peut changer complètement.
Mais pour nous pauvres humains en tout cas pour moi ce n'est pas encore du domaine de l'inné, il me faut faire des efforts pour l'apprécier.

près de toi MUTTI
mariedumonde

Anonyme a dit…

belle citation belles photos
besos
tilk

MUTTI a dit…

Oui, Lucette, certes pas très facile à mettre en action mais cela mérite bien une réflexion... puisque c'est une clef pour vivre plus serein.
Amitiés

MUTTI a dit…

Oui, Ariaga, juste et opportun pour chacun à chaque seconde d'existence.
Je t'embrasse fort.

MUTTI a dit…

Mariedumonde, existe-t-il vraiment dans ce monde quelque aspect en nous-mêmes comme à l'extérieur qui ne nécessite pas... un effort... Peut-être suffit-il d'un peu d'entraînement pour que cela devienne inné... :-)
Près de toi aussi, amie.

MUTTI a dit…

Merci Tilk... ta poésie, tes dessins, toutes tes créations participent bien de la simplicité du présent...même lorsqu'elles sont nourris du passé... Besos.

Frédéric Baylot a dit…

Ruminer le passé est encore dans le présent ! ;-)
mais faut il en avoir encore conscience ;-)

Pour l'inné et l'acquis ;-)
L'humain a une "fêlure" il ne sait pas sa place, il a un cerveau qui lui permet de penser le passé et le futur dans l'instant
la fourmi sait ce qu'elle doit faire, sans se poser de question
c'est bien plus confortable, mais peu créatif
l'humain est très créatif (ce n'est pas à toi que je vais le dire ;-) ) mais du coup ne sait jamais qu'elle est sa place
mais qd il revient au corps, aux sensations dans l'instant il est à sa place (ici) et ouvert à ce qui est (maintenant)

belle semaine à toi

MUTTI a dit…

Tout à fait en résonance avec tes mots Lung Ta, ruminer le passé c'est l'actualiser, c'est lui redonner de la puissance (douloureuse ou nostalgique) dans le présent! :-)... De même pour toute "projection d'avenir" qui ne peut-être qu'une spéculation rêvée, espérée... et vient brûler de l'énergie...énergie qui serait utile pour une action (ou une création) dans le présent.
Chacun sait pourtant, mi-consciemment, que le corps, ses ressentis et les sensations, ou toute "Idée" qu'il reçoit ne peuvent exister que dans l'instantané c'est dire au Présent... encore comme tu le dis, faudrait-il en prendre conscience et réaliser que le passé n'existe plus et que l'avenir ne peut exister qu'en rapport avec nos actions "présentes"... :-)
Belle semaine à toi aussi, ami.

ambre a dit…

tes photos sont vraiment très belles Mutti, où est-ce ? en région parisienne ?
Pour ce qui est dit au sujet de la rumination du passé, que commenter.. perso j'ai passé la quasi totalité de ma vie à "vivre avec mon passé" et même le passé de tout ce qui s'était passé depuis des générations. J'y étais bien, cela me passionnait, cela me tenait aussi, donnait du sens à ma vie. Je ne le vivais pas comme une rumination mais comme une "signification". Peut être ne suis pas très claire mais bon, c'est pas toujours évident de décrire certaines choses qui "sont" et qui par conséquent n'ont pas à être décrites puisque dès qu'on les décrit on les déplace.. heu, c'est clair ce que je dis ?
Oui et donc.. ben d'un seul coup, là, depuis quelques mois, le passé (pour moi : mon passé donc) le passé se pose. Il reprend sa place, et moi je suis mon chemin. Il était temps, mais ne dit on pas "il n'est jamais trop tard" ?
:-)
Belle journée à toi Mutti

ambre a dit…

PS en fait ce que j'ai essayé de dire c'est que je ne crois pas qu'on puisse décider d'un seul coup d'arrêter de ruminer, puisque en fait le principe de ruminer c'est bien d'assimiler pour ensuite pouvoir évacuer (tout en étant nourri)
et tant que ce ruminage n'est pas terminé on ne peut pas prétendre s'en défaire
là encore je parle de moi, je ne prétends pas dire des grandes vérités :-)
Amicalement à toi Mutti

Nathamsa a dit…

"Seconde après seconde..."
Je pense à ces mots que je vais t'écrire
J'imagine cette rencontre d'a-venir
Cette porte que je vais ouvrir
Le cadeau que je vais y découvrir
A travers ton sourire
Et le partage de nos rires

La suite sur mon blog...

Bien à toi,

Frédéric Baylot a dit…

@ Ambre
IL n'y a pas nécessité à ruminer le passé, mais à se rendre compte qu'on le rumine dans le présent !
Alors autant être dans le présent !

bises

christiane Degroote a dit…

Je pense que j 'ai la chance d' effacer le passé qui ne laisserait que de mauvais souvenirs et me projette dans l 'avenir , cela me permet de vivre et de ne pas vieillir (prétentieuse)!
Ton amie de l 'Isle sur la Sorgue
gros bisous

MUTTI a dit…

Chère Ambre, le lieu où l'on peut découvrir ces portes n'est pas en région parisienne mais à mon regard elles illustrent parfaitement le fait que chaque seconde de notre temps dessine le passé... un passé observable pouvant contenir des flots d'informations et même, comme tu le dis, de significations. Se doivent-elles pour autant provoquer des ruminations ? Serait-il véritablement utile de ruminer sur leur présence ?
Que "ton" passé contiennent des significations observables, qui en douterait puisque chacun se trouve incessamment dans cette position !
Tu nous parles "d'assimilation" pour "évacuer", cela ne peut-il se faire dans l'instant même de nos paroles, de nos actes (et la parole est un acte)... plutôt que de "ruminer", ce qui signifie provoquer une longue très longue digestion... une digestion quasi interminable !
L'assimilation (des informations que recèle le passé) ne peut se faire que lors d'une digestion rapide...qui libère l'estomac et ne produit donc plus aucun reflux...
Très amicalement.

MUTTI a dit…

PS @ Ambre, ce qui "nourrit" c'est l'assimilation de tous les éléments nutritifs... et pour cela il est nécessaire d'avoir bien et rapidement digérer afin de libérer l'estomac et lui permettre d'assimiler de nouvelles nourritures... et un estomac libéré offre à la tête, une tranquille légèreté...
Bien à toi.

MUTTI a dit…

Nathamsa... ce commencement augure d'une merveille que je m'en vais aller voir de suite... en attendant cette découverte je te remercie du fond du coeur...
A tout de suite..;
Bien à toi,

MUTTI a dit…

Merci Lung Ta pour ta réponse à Ambre... qui sans doute deviendra "un déclic"...
Plein de bises.

MUTTI a dit…

Chère Christiane, grande joie que de te voir passer ici et sur un sujet dont tu connais tous les risques de remous et de tracas inutiles... Tu les as traversé avec une grande dignité pour t'atteler aux actions utiles dans le présent, ainsi tu VIS, ce n'est pas un vain mot et OUI, ainsi, ton coeur, ton esprit, reste frais, jeune et vivant...
Un grand merci à toi.
Je t'embrasse fort.

ambre a dit…

une petite trace de mon passage
je te souhaite un heureux week end
:-)

MUTTI a dit…

Je te souhaite également un heureux et très serein week end, Ambre... autant que faire ce peut :-)
Je t'embrasse

Lilou a dit…

A quoi bon ruminer le passé, anticiper l'avenir ?
Ruminer et anticiper me semblent trés proches..c'est un jeu du mental que je ressent ainsi :

Mastiquer les aliments d'hier que je n'ai pas digérés..et les faire revenir sans cesse dans ma bouche pour tenter de les dissoudre..
Cela donne un arrière goût à ce que je mange et m'empêche de me nourrir totalement "d'aujourd'hui"

Chris-Tian Vidal a dit…

Vivre l'instant, le vivre. C'est cela le tragique de la condition humaine, on regrette le passé et l'on craint l'avenir. Goûtons le présent d'être en vie.

MUTTI a dit…

Lilou, l'image très concrète que tes mots dessinent est d'une très grande justesse... la rumination, plutôt que de dissoudre les souvenirs, autant les agréables que les douloureux, par le poids qu'elle exerce aussi bien dans l'estomac que dans la tête enlève toute légèreté et innocence pour appréhender librement ce qui vient, ce qui, de seconde en seconde est tout neuf...

MUTTI a dit…

Cher Chris, oui, vivre l'instant, seconde après seconde, voir ce qu'il offre à voir et à comprendre sur cet instant précis, sans rien thésoriser... alors la marche devient légère et souple, aérienne et l'oeil ouvert toujours prêt à recevoir l'inconnu qui se profile à l'horizon sans même avoir projeté la connaissance à venir...

Et cela ne nous empêche pas, de saisir quelques instantanés de nos "voyages" pour les offrir en partage... laissant circuler l'énergie qui sur un instant s'est laissée capturer pour être plus largement diffusée...