Loneliness

Loneliness

vendredi 6 avril 2007

INTERROGATIONS


Il apparaît hasardeux d’affirmer quoi que ce soit de ce qui peut être vu, entendu, perçu par les sens, tant que la conscience ne possède ni la mesure ni la connaissance de l’énergie ou des forces qui produisent l’impression.
Ce n’est point là, hésitation … mais prudence … relative cependant … au rythme de ce guide qu’est l’Amour en un quelconque et multiple de ses reflets et voiles qui engendrent la vision.
Ce corps a tressailli trop souvent accablé par les craintes et les doutes que générait l’impact des mots affirmatifs assénés par des flots houleux de personnages chez qui « le moi se dit » « Connaissant ».

Le cœur, avons-nous entendu parfois … reconnaît celui qui dispose de la Connaissance …


QUESTIONS

Le cœur ne se laisse-t-il jamais circonscrire par les mots en capitales sournoises que dessine, ici ou là, quelque sage assis, enveloppé et caché par sa panoplie de maître à penser, ou quelque mendiant d’absolu rêvant d’une impossible négation de l’être en soi dans le but impossible, inavoué, de tarir le mouvement naturellement inextinguible de la Vie ?

Un homme ou une femme de ce temps, ne possèdent-ils pas essentiellement et nécessairement, en égalité parfaite, l’opportunité d’un faire ou d’un dire totalement absout des idées conventionnelles que délivre quiconque pense encore qu’il existe un modèle précis et inéluctable de réalisation de l’Etre ou de l’Homme ?

Pourtant observons bien, tant qu’existe le Voir, quelque soit la forme de ce Voir, n’existe-t-il pas une trace de pensée ?
La pensée n’est-elle pas la créatrice, l’unique metteur en scène et en forme de notre Voir ?

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