Loneliness

Loneliness

jeudi 27 mars 2008

Espace Temps ...


Mémoire pour un futur sans cesse présent

Ami, observe comme ton regard offre un étrange pouvoir au passé
Et à la mémoire de tout ce que la Vie a déserté.
Observe aussi, Ami,
Comme ton regard offre un tout aussi étrange pouvoir au futur
Et à l’espérance de tout ce que la Vie n’a point encore présenté.
Que sais-tu faire ainsi, que sais-tu dire ou penser,
Qui ne contienne une idée dé-passée,
Ou un espoir en ton désir re-présenté …
Que ne comprends-tu pas que le passé a cessé de jouer,
Qu’il est mort à jamais
Et que lorsque tu l’habilles de regrets, c’est inutile.
Il est devenu soit une larme, soit un sourire,
Dans les sentiers crevassés de la mémoire.
Il n’est qu’un être neuf qui puisse l’effacer.
Que ne comprends-tu pas que le futur ne peut jamais se présenter,
Toi-même le nomme, Demain,
Quand l’aube qui t’éveille se nomme, Aujourd’hui…
Que fais-tu donc de cette rencontre incessante …
L’aube t’éveille, aujourd’hui,
Et tu poses un regard sur hier,
Et tu poses un regard sur demain…

Oubliant toujours le mot si neuf, si doux que tu baptises aujourd’hui,
Sans cesse tu t’agites, regrettes ou espères,
Sans voir de la Vie, son cadeau,
Cet instant magique et pur
Où demeure Le Présent…

Mutti

6 commentaires:

Guelum a dit…

Comme une ode au présent, un présent au présent : qu'il te retourne aussi toujours cet hommage magnifique.

J'essaie souvent, sans trop y parvenir, de me débarrasser de ces images du passé qui parfois, hélas, me privent un peu sans doute de ce goût du présent qu'il aurait sans regrets. Mais parfois, à l'inverse, un souvenir heureux m'apporte une nouvelle joie, un réconfort quand le temps n'y est pas, comme un lit bien douillet qui m'accueille.
Mais cela dit, pour parler du passé, de l'histoire, je crois que nous supportons encore son poids, ses erreurs, ses horreurs, difficilement effaçables.
Mais tu as raison, oui, pour autant, n'oublions pas le présent, à force c'est hélas ce qui se produit trop souvent.
Beau message Mutti !

MUTTI a dit…

Ce qu'il faut concevoir en principal, me semble-t-il, est que le Présent désigne simplement nos constructions du passé, et qu'il construit quasi inexorablement ce que nous appelons le futur, il nous reste ainsi, plutôt que de s'émouvoir de ce qui fût et de programmer ce qui sera, d'observer paisiblement, avec une grande attention vigilante, ce que le présent nous offre à voir pour comprendre ce qui est...
Un grand merci, Guelum.

Anonyme a dit…

ce n'est pas paisible d'observer paisiblement !!!!
en tout cas en ce qui me concerne..!
c'est mm une attention de tous mes instants que de ramener mon présent au présent !
quand je suis dans le creux comme en ce moment, les termes comme "la sérénité, la paix, l'attention" me sont .... disons.. incompréhensibles
je me sens hermétique
j'ai envie de hurler
bon......
Mutti.......
si mon comm te désagrée, vire le!
à très bientôt en messagerie

MUTTI a dit…

Et pourquoi donc je virerais ton comm, Ambre, il est un instant du présent en lequel tu témoignes de ce que "lorsque tu es dans le creux" ces mots te paraissent incompréhensibles... Ne cherche pas à comprendre les mots, regarde simplement les quelques instants du présent, même infimes, en lesquels tu as plus envie de chanter et de danser, ou d'écrire avec l'humour qui te caractérise, que de hurler. Note, par ailleurs, que tu as parfaitement le droit d'hurler.
Oui, à tout bientôt.
Je t'embrasse

Anonyme a dit…

vivre le moment présent et ressentir ces instants voilà la vérité notre esprit se mets en symbiose avec un ensemble celui de la vie ce qui nous permets d'avancer vers la lumière bisous phil

MUTTI a dit…

Merci Phil, oui, vivre en symbiose avec tout ce qui est est une jolie clef pour marcher... en avançant.
Bises