Loneliness

Loneliness

mardi 29 mai 2007

ECOUTE ...


L’Oreille est le Chemin du Cœur, avait énoncé Voltaire…

Quelle Justesse….

Et l’Ami,
Un jour a dit :

« L’Amour est le Pouvoir Absolu de Libération…. »

INTIMITE DE CONSCIENCE

... Il peut être utile et nécessaire de "sortir d'1 enseignement" mais cela ne peut en aucun cas nous séparer de ceux avec qui nous sommes en intimité de conscience au plan du Coeur et de l'Essence...
Nul chemin n'a de fin puisque la Vie Est Mouvement... l'évolution de la conscience humaine n'a pas de limite...
Le Voyage est sans fin...

lundi 28 mai 2007

samedi 26 mai 2007

FECONDATION



"... Dans le nid du Mystère se révélant perpétuellement, c'est l'Oiseau ou l'Enfant qui sont les symboles de notre fécondation, et parfois, plus rarement, la Sphère Blanche d'irradiation, muette... "

V.Solaris

jeudi 24 mai 2007

PETITE REPONSE pour GRAND DESESPOIR

Lorsque la peur du noir te saisit, crois-tu suffisant d'allumer la lampe ?
La lampe que tu tiens, éclaire-t-elle ce qui se trouve au fond, ce qui se tient derrière ?
De même lorsque l'horreur du vide te happe, n'est-ce pas simplement la peur qui te fait tenir la rampe ?
N'est-ce pas te marquer de complaisance pour l'ignorance ?
Comment connaîtras-tu, tandis que d'assurances en assurances tu te maintiens, ce qui fait le vide, et ce qu'il contient .
La mort, vois-tu, n'EST PAS, pas plus qu'un retour à l'innocence qui t'a fait naître, puis disparaître pour renaître et connaître que le noir et le vide que tu crains, sont pleins de la Lumière et de La Vie à laquelle cependant, tu tiens.
Tu te dis : " peut-être n'existe-t-il, Rien, dans le vide ?"
Puis tu te répètes: "peut-être existe-t-il, Tout, dans le vide ?"
S'il n'existe, Rien, que crains-tu ?
S'il existe, Tout, que crains-tu ?

mercredi 23 mai 2007

CLIN D'OEIL ...




Ne nous méprenons pas,
L’Etre-Amour n’est pas « gentil ».
Si nous le recevons,
Attendons-nous à ce qu’il découpe,
A ce qu’il décape,
A ce qu’il fracture
Toute notre verroterie émotionnelle,
Psychologique et sentimentale.

N’oublions pas la puissance étincelante
Du Di-Amant,

Il nous limera bien au-delà de nos ongles



HOMMAGE

à l’Ami du « Passé-Présent-Avenir » si bien entremêlé …



« ….. Coque qui craque
Cuirasse dissoute
Cœur Ouvert
LUMIÈRE
Et cette peur toujours la même
Là en corps
Au seuil de l’oubli
Quand l’offrande est vertige
Cette peur d’Être
D’être nu
Coque qui craque
Cuirasse dissoute
Cœur ouvert
LUMIÈRE ……»

vendredi 18 mai 2007

lundi 14 mai 2007

BODHICITTA


« … Bodhicitta dans son aspect absolu, ultime, se confond avec l’éveil insurpassable, quelque soit le nom qu’on lui attribue. Cependant dans la pratique de Lodjong, bodhicitta ultime n’est pas considéré comme le terme lointain de la démarche spirituelle mais comme l’état fondamental déjà présent dont on peut entrevoir quelques aspects dans des moments d’ouverture. »…

Lama Denys - Extrait de « Lodjong l’entraînement de l’esprit »
Et extrait du magazine « Dharma »
L’apprentissage spirituel – Vivre le quotidien comme voie

VOUS AVEZ DIT BODHICITTA ?

Qu'est ce que vivre ?

Par Pierre Rabhi
www.pierrerabhi.org


« … Il ne faut pas s’accrocher aux alternatives en se disant qu’elles vont changer la société. La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion. Chacun doit travailler en profondeur pour parvenir à un certain niveau de responsabilité et de conscience et surtout à cette dimension sacrée qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique à préserver. Il s’agit d’un état d’une nature simple : J’appartiens au mystère de la vie et rien ne me sépare de rien. Je suis relié, conscient et heureux de l’être. »…

« … Si nous arrivions à cet enchantement, nous créerions une symphonie et une vibration générales. Croyants ou non, bouddhistes, chrétiens, musulmans, juifs et autres, nous y trouverions tous notre compte et nous aurions aboli les clivages pour l’unité suprême à laquelle l’intelligence nous invite. Prétendre que l’on génère l’enchantement serait vaniteux. En revanche, il faut se mettre dans une attitude de réceptivité, recevoir les dons et les beautés de la vie avec humilité, gratitude et jubilation. Ne serait-ce pas là la plénitude de la vie ? »…
.... Merci Monsieur Rabhi ....

vendredi 11 mai 2007

AMOUR ... SAGESSE



« …La Sagesse, c’est à chacun de nous qu’il appartient de la découvrir ; elle n’est pas le résultat du savoir. Sagesse et savoir ne font pas bon ménage. La Sagesse advient quand la connaissance de Soi est à maturité. »…

« … l’Amour suppose une grande liberté ; pas de faire tout ce qui nous plaît. Mais l’Amour ne vient que lorsque l’esprit est très silencieux, désintéressé, sans égocentrisme. »…


Krishnamurti - « Le Livre de la Méditation et de La Vie

mercredi 9 mai 2007

DIVINE MERE




Merveille
Mystère
D’un Expir, grandiose et profond
D’un élan du Cœur
D’un soupir d’Amour
Tu t’exploses et libères
En un cri de Joie irradiant
Une multitude de soleils

Solitaire,
Comme démunie par ton cri
Et cependant heureuse ô Mère
De cet enfantement,
Maintenant tu attends, sereine,
Silencieuse
Mystère, merveille
Que ton souffle appelle l’Inspir

Merveille
Mystère

A lors, Divine Mère
M ystère dévoilé en
O ffrande aux souffrances,
U nie à ton époux tu imploses et
R eprends en ton sein

Mystère, merveille
Tous ceux qui aiment et ont souri
Au mouvement de La Vie
Aux chemins de l’Amour
Au sentier de la Lumière

mardi 8 mai 2007

ET S'ILS PENSENT...

Et s'ils pensent, les penseurs,
A quoi, à qui, en quel honneur.
Occupent-ils le vide en être
Et vouloir, et paraître ?
La tête comme un guide
L'oubli du coeur se vide
Comme le sable à la surface
Du sablier se lasse, las.
Pour faire retomber les couleurs,
Agiter avant l'emploi de la vie
Juste action petit à petit
Et le silence dans les humeurs.
Poème et Image de Eilah TaN

lundi 7 mai 2007

MOTS à MAUX

Il est parfois, des phrases, des mots constructeurs ou assassins, qui jettent la conscience dans un océan de pensées aux abîmes insondables. Un bon nombre finissent par passer leur chemin mais, il en est quelques uns qui, comme aimantés, viennent se poser au coin de notre œil et dessiner quelque inutile intellection …
Le drame qui se joue alors prend des couleurs multiples, selon que le mot, ou la phrase s’installe, près du cœur, près du ventre, ou près de la tête.
A dire vrai, le mot ne s’installe pas longtemps, c’est plutôt son arôme, en degré de violence ou de douceur, qui va se frayer un passage. Les mots jetés sur la vague d’une phrase vont, en un flot d’interprétations possibles, projeter une sensation, une impression, une idée associative … c’est par ricochets qu’ils nous atteignent.

Le plus fréquemment, le mot projeté nous attaque à la tête … nous pourrions le laisser s’évanouir plutôt que de vouloir s’en nourrir. Mais sommes-nous tant assoiffés de souffrance et de plaisir … ? Sans doute !
Alors nous laissons la phrase ou le mot se mouvoir comme un reptile qui, à chaque reptation s’approche du cœur dans les replis duquel il va se lover déversant le poison ou le baume (c’est affaire de « personne ») qui s’épandra dans les veines emplissant le ventre d’amour ou de haine.
L’atteinte au cerveau est imparable … circulation oblige !

Mot à mot en conséquence, toute phrase se fait assassin ou guérisseur. Qui sait juger des effets de ses dires ? Qui connaît la génération, en degré de sensation ou d’impression, d’une phrase ou d’un mot ?
Que sont les mots de haine, que sont les mots d’amour ? De soi-disant, la haine. De soi-disant l’amour ? Qui sait par avance, ce qu’il va dire ?
Mâchons-nous suffisamment nos mots, pour Le Dire ?
Qui sait deviner, si les mots qu’il jette à la face, de son soi-disant ami, de son compagnon de route, d’un interlocuteur de rencontre, dissimulent un diamant … ou un poignard ?
Qui peut deviner s’il ne projette en lui-même, pour lui-même, face à lui-même, des mots assassins ou guérisseurs ?

Attention ! Mot à mot se génèrent tous nos maux … maux de cœur, maux de ventre, maux de tête … il y a si longtemps, pourtant, nous avons appris que le silence est d’or !

Il y a décidément trop de bruit sur cette terre ! On ne s’entends plus soi-même se dire que le Silence est d’Or pendant que l’on parle, que l’on parle et parle encore jusqu’à se gorger d’une communication mécanique qui installe à l’infini ses antennes sans se saisir de ce que si les paroles s’envolent, elles s’inscrivent dans l’éther de notre sang, ni que, les écrits restent et seront lus à l’infini des mortelles passions pour le mot qui tue plutôt que pour le mot qui guérit et fait naître en le cœur, le Silence.

Combien de temps nous faudra-t-il encore parler, pour ne rien dire qui soit essentiel !

Mais attention, qui es-tu toi le diseur, toi le parleur, toi l’écrivain qui enfile les mots comme les perles sans pouvoir pressentir le poids de tes colliers de maux à venir ?

Qui sommes-nous pour ne jamais savoir ce qu’un mot peut véritablement signifier, pour ne jamais savoir se taire, pour toujours vouloir dire ou faire dire, pour ne jamais pouvoir taire !

Qui, es-tu ?

Qui, sommes-nous, le savons-nous ?

samedi 5 mai 2007

MERCI à Jean KLEIN

Photo MuttiFree - Jardin de l'Amitié à Rueil-Malmaison


LE SILENCE DE LA CONSCIENCE

« … C’est uniquement à travers le silence de la conscience que notre nature physique et mentale peut changer. Ce changement est totalement spontané. Quand nous fournissons un effort pour changer, nous ne faisons rien d’autre que de déplacer notre attention d’un niveau à un autre, d’une chose à une autre. Nous restons dans un cercle vicieux. Il n’y a qu’un transfert d’énergie d’un point à un autre. Nous oscillons toujours entre le plaisir et la souffrance, l’un nous renvoyant perpétuellement à l’autre. C’est uniquement une tranquillité vivante, une tranquillité où personne n’essaie d’être tranquille, qui est apte à défaire les conditionnements auxquels est soumise notre nature biologique, affective et psychologique. Il n’y a personne pour surveiller, pour trier, aucun ego pour opérer un choix. Quand la vie n’est pas soumise à un choix, elle a la liberté de se déployer. Vous ne vous attachez pas à un aspect au détriment d’un autre, car il n’y a rien à quoi s’attacher. Quand vous comprenez quelque chose et le vivez sans être tributaire de la formulation, ce que vous avez compris se dissout dans votre réceptivité. C’est dans cette vacuité que le changement s’établit de lui-même, que le problème se résout et que la dualité cesse.
Vous demeurez dans votre lumière où il n’y a personne pour comprendre et rien à devoir comprendre. » …

Jean Klein – La Conscience et le Monde – Ed. L’Originel

jeudi 3 mai 2007

TEMPS ... SILENCE

Toile de Alain RAGARU



Le temps n’existe pas dans le silence …

Le silence n’existe pas dans le temps …

Prisonnière du temps, condamnée à la parole,
La pensée ne peut que courir après le temps qu’elle imagine ne pas avoir assez pour communiquer tout ce qu’elle pense-avoir-à-dire.

Et pendant ce temps passé par la pensée à s’agiter pour se donner à croire qu’elle agit l’Amour navigue sur les eaux qu’il déverse, sans aucun besoin du temps.

La pensée s’imagine souvent qu’elle aime, et elle caresse le plus grand nombre de ses affections maladives qui n’entendent supporter ni les mots,
ni les maux du monde.

Pourtant l’Amour Est,

En présence constante,

Immobile, invisible,


Et entend supporter et panser

tout ce que la pensée exprime.

mardi 1 mai 2007

ITINERAIRE






« … Comment en effet accéder à un sommet par un itinéraire plat ?

Et ces chemins ne sont tout de même pas si escarpés qu’on le croit parfois. Dans leur première partie seulement il y a des pierres et des rochers et comme une apparence d’inaccessibilité, comme tant de choses qui, vues de loin, semblent abruptes et sans accès à notre regard trompé par leur éloignement ; ensuite, lorsque l’on s’en approche, ces mêmes choses qui, par une erreur de vision, formaient bloc, s’ouvrent peu à peu ; alors, tandis que, à distance, il paraissait y avoir des pentes rapides, le faîte est doucement atteint … »

Sénèque
(extrait de « De la Constance du Sage)