Loneliness

Loneliness

vendredi 30 janvier 2009

En pause...


Je serais de retour dès que possible

Amitié à toutes et tous

Muttifree

vendredi 23 janvier 2009

La Rêveuse ...



Quelque part sur une terre agitée de soubresauts dévastateurs, une femme égarée dans une douleur sans fond, s’éprend du sommeil, s’alanguit, puis s’élève vers d’autres espaces…

… une femme marche d’un pas léger, aérien, effleurant l’immense plage de neige qui se dessine sous ses pieds. A perte de vue, l’étendue ne trace aucun chemin.
Le pas s’allonge, ferme et sûr, la forme féminine se déploie rapidement, n’abandonnant au sol nulle trace visible. L’immaculé paysage enveloppe la forme encapuchonnée d’ondes d’or pâle, si pâle que par instant elle semble disparaître.
Elle avance, hors du temps, sur le flux mouvant d’un silence bruissant et semble glisser à l’infini d’une plénitude sans substance, femme et paysage unis en une immatérielle corporalité à laquelle, un œil posé là, comme un soleil d’émeraude, suggère l’apparence.

Quelques notes d’une musique étrange, stridente comme une revendication contre le silence, semble s’élever au-dessus des cristaux de neige le marbrant de lueurs vertes et rosées.
La femme interrompt sa marche glissante.
L’idée d’un doigt nacré qui se pose sur des lèvres d’un rose tendre et bleuté, en un geste signifiant un rappel au silence s’impose à l’esprit de la rêveuse.
L’œil posé là, comme un soleil d’émeraude qui suggère l’apparence, s’arrondit, se reforme, s’étire tel le zoom d’un objectif numérique, il capte, emprisonne le flou de la forme qui se meut sur la neige.

Le capuchon blanc laisse deviner, intimement entremêlés deux visages translucides, deux corps éblouissants, entremêlés tel un seul être ondulant sous le souffle évanescent de l’air semé de particules atomiques.
En l’éther impalpable, la forme androgyne se dissout, élève une flamme qui s’enroule, s’infiltre sous la neige, révélant un morceau de terre d’où s’échappent des sons caverneux et barbares ; des notes métalliques creusent et lacèrent l’aile du temps, qui s’enfuit.
L’œil posé là, comme un soleil d’émeraude qui suggère l’apparence, descend doucement sous l’horizon de la vaste étendue d’air et de neige, puis disparaît.

Quelque part sur une terre mugissante, une femme de chair, doucement s’extrait du sommeil, s’étire lascivement, se réjouit de l’aube où miroite déjà un arc de soleil… abandonne son rêve.

Elle a rejoint l’oubli.

vendredi 16 janvier 2009

Le Passage...


L’homme est là. Assis sur un banc, tête penchée sur sa poitrine. On dirait qu’il dort.
Simple effet d’optique. Son cœur observe, son cœur regarde.
Son cœur voit que la vie se meut alentour cherchant à s’extirper du charnier pestilentiel que les œuvres du pouvoir, la hantise de l’avoir déposent comme une glue immonde au sol d’une nature autrefois sereine et majestueuse.
L’âpre goût de la glue pénètre les sens. Vertige.
L’acide de la nausée montante, envahit les cellules, détruit jusqu’aux neurones… la maladie, la mort amorcent le temps de la destruction.
Le cœur observe, le cœur regarde… le fil de l’esprit se dégage doucement, lentement, posément.
Autre regard, autre sens… l’envers de la toile devient tulle, puis satin…

L’homme est là. Allongé sur une couche aseptisée, mains croisées sur sa poitrine. On dirait qu’il dort, qu’il est mort.
Simple effet d’optique. Son cœur voit, son cœur parle.
Son cœur lui dit qu’il lui fallait aimer pour connaître. Qu’il lui fallait écouter pour entendre.
Qu’il lui fallait toucher pour sentir, goûter pour découvrir le goût, et aimer encore, aimer toujours, pour sourire et rire… enfin !

L’homme est là. Il a déchiré le voile. Son cœur voit, son cœur parle. Il vit.
Les pleurs, les cris, alentour masquent le son de sa voix, le miroir dépolit, diaphane, s’inonde de larmes, de rage, qui noient les couleurs de la vie.
L’homme est là. Léger, au-dessus de son lit.
Il sourit.

lundi 12 janvier 2009

Bonheur ...



Le bonheur est l'objet principal de nos aspirations,
quelque soit le nom que nous lui donnions -
plénitude, satisfaction profonde, sérénité, accomplissement,
sagesse, félicité, joie de vivre ou paix intérieure -,
et quelle que soit notre manière de le rechercher -
créativité, justice, altruisme, effort enthousiaste,
accomplissement d'un projet, d'une oeuvre.

Matthieu Ricard

jeudi 8 janvier 2009

Quand danse la Mort...


En ce jour où ma Joie se penche vers une tristesse insurrectionnelle...
Et si…

Et si pendant quelques heures, quelques jours, nous laissions de côté, nos télévisions, et tous les medias manipulateurs, pour ne plus laisser s’infuser en nos cœurs émotifs les affres d’un monde qui appelle à la paix en construisant incessamment des armes…
Des armes de plus en plus techniciennes pour assombrir le temps et semer la mort, des armes pour détruire la Vie …
Pour qui sonne le glas… sinon pour les prières des uns qui s’opposent aux prières des autres…
Pour qui sonne le glas… sinon pour un sincère désir de paix dont il ne reste rien sinon, ici ou là, un bien piètre vœu pieux…

Quelle volonté de Bien réel pourrait animer enfin le désir des hommes et annihiler la pulsion de mort qui gouverne les protagonistes des guerres, cette danse ancestrale perpétuant l’idée de séparation entre les différentes ethnies de l’unique « race Humaine »…

Quelle volonté de Bien réel rendra au Silence cette danse mortelle du refus de l’identité originelle, qui ne trouve sa source qu’au creux de la sombre caverne où gisent les débris épars des opinions mentalisées à grand renfort de rêves de puissance et d’hégémonie.

Quelle volonté de Bien réel rendra au silence, le bavardage médiatisé des peuples qui fait résonner le tambour sans se rendre compte qu’il accompagne inconsciemment la danse…

Quelle volonté de Bien réel, permettra à l’Humanité de refuser ces danses mortelles et de vibrer enfin au rythme exceptionnel et précieux de la Valse de La Vie.

Et si, nous nous rendions,
avec pour seul vêtement l’Amour,
aux actes féconds du Silence…

Pour entendre l’antique Voix… « Laissez les morts enterrer les morts »…

Muttifree

lundi 5 janvier 2009

Neigeuse Instantée




Et si le temps se couvrait de nostalgie…
Remontant sa pendule à l’heure des hivers d’antan.
Il y a bien longtemps que je n’ai vu la ville
Revêtue de son manteau blanc.
Manteau de cristal si frêle
Evadé du souffle froid de l’argent
Qu’un rayon de soleil
Fera fondre, évidemment.
Fine, cristalline elle saupoudre la ville
Estompant les sons hier encore, ahurissants.
L’arbre dénudé comme endormi
Se prend à rêver de papillons
Voltigeant joyeusement autour de lui
Le tendre flocon
Pourtant, bientôt, s’évanouit.

La neige est douce pour le nanti
Combien cruelle pour le démuni…

Pourtant la neige reste belle
Et à l’homme garantit
Des floraisons nouvelles
Et un printemps où tout refleurit


Muttifree


jeudi 1 janvier 2009

Que la nouvelle année...


Que cette année nouvelle voit naître vos plus belles aspirations,
pour vous-mêmes, vos proches
et pour le monde.

Chaleureusement

Muttifree