Loneliness

Loneliness

dimanche 22 novembre 2009

TV et téléspectateurs ...




Paroles du Dalaï Lama
"Samsâra"
éditions Le Pré aux Clercs


Ce sont les téléspectateurs qui font la télévision...


"Examinons la situation telle qu'elle se présente dans les médias. A la télévision, par exemple, on privilégie quotidiennement le sexe et la violence. Je doute que les producteurs de ces émissions désirent nuirent réellement à la société. Ils désirent seulement un gain financier. Telle est leur priorité. Ils paraissent n'avoir guère le sens de la responsabilité sociale.
D'un autre côté, le public semble apprécier les sensations que ces programmes de télévision lui procurent. Le public est donc en cause lui aussi .
Face à ces influences convergentes, que peut-on faire ? Je ne sais pas.
Mais comme je l'ai déjà dit, à chaque individu incombe la responsabilité de réduire la négativité des situations auxquelles il se trouve confronté.
Si vous voulez changer le monde, essayez d'abord de vous améliorer, de vous transformer.
Où que j'aille, j'essaie toujours d'insister sur la notion de responsabilité individuelle. Aussi ne devrions-nous jamais nous dire : "Je suis insignifiant. Ce que je fais ne compte pas."
L'influence publique exerce une influence notable, surtout dans les pays démocratiques."


Sur le pouvoir et la responsabilité des médias


"Les gouvernements politiques et les chefs religieux doivent admettre, aujourd'hui, qu'ils ne sont plus les seuls à exercer un pouvoir, ni même une autorité. Celui de la presse est connu, analysé depuis longtemps. celui de la radio, et plus encore de la télévision, prend aujourd'hui une place centrale. Peu importe la manière dont il s'exerce.
Direct ou indirect, c'est un pouvoir réel, qui agit sur nous, qui modifie nos comportements, nos goûts et probablement notre pensée.
Comme toute autorité, elle ne peut s'appliquer au hasard, n'importe comment.
Ceux qui dirigent ces chaînes, et ceux qui les financent, exercent un pouvoir, qu'ils le veuillent ou non.
Ce pouvoir leur donne une responsabilité comparable à la responsabilité religieuse ou politique. Ils contribuent à leur manière à l'établissement et au maintien d'une communauté humaine.
Le bien-être de cette communauté doit être leur premier souci."


* * * * * * *


Ce qui est évident, en ce qui me concerne,
c'est que la télévision offre extrêmement rarement
l'occasion de manifester la bienveillance
d'un coeur ouvert et chaleureux...
mais je ne suis guère,
un Expert !

dimanche 15 novembre 2009

Ici... Maintenant...


En quelque lieu que nous soyons,
en marchant, en communiquant avec autrui,
en écoutant une conférence, de la musique,
en écrivant, en lisant les livres qui nous attirent…
ou les billets de nos amis…
sommes-nous véritablement « présents »,
sommes-nous vraiment dans « l’ici et le maintenant » ?
* * *


[…] « Vous avez certainement tous entendu l'expression « ici et maintenant ».
Si nous la considérons comme un idéal intellectuel, cela peut paraître magnifique.
Mais lorsque nous la prenons comme thème de méditation, nous réalisons la difficulté d'en faire l'expérience. Par exemple, en ce moment-ci, combien d'entre nous sont-ils vraiment présents « ici et maintenant » ?
Notre corps l'est, mais le sommes-nous également avec notre esprit ?
Peut-être que certains d'entre vous sont en train de penser: « Oh, je dois bientôt partir, j'habite loin, il ne faut pas que je manque le train... » ; Vous n'êtes donc pas vraiment « ici » avec nous !
Et qu'en est-il de « maintenant » ?
Nous pouvons nous demander combien sont attentifs et écoutent vraiment ; nous entendons des mots, mais il se trouve bien souvent aussi une petite voix qui dit: « Ah, ça c'est intéressant, ça je savais déjà, ça c'est stupide...!!! »

Ainsi, ces simples mots « ici et maintenant », si nous les examinons avec une approche intellectuelle, ne sont finalement ni philosophiques, ni psychologiques.
Pourtant, lorsque nous essayons vraiment de les mettre en œuvre, cela peut devenir la pratique d'une vie entière… être « ici et maintenant ».
Dans la pratique de la méditation … et, cette fois-ci, je ne parle pas de la méditation elle-même mais de sa pratique (en fait, la méditation ne peut être pratiquée, mais seulement réalisée) … il n'est pas vraiment important que nous soyons ou non en mesure de réaliser cet état de présence « ici et maintenant » ; mais c'est dans son exercice que nous découvrons ce qu'est réellement ce grand voyage de la méditation.
Comme quand je vous ai demandé précédemment si vous étiez présents « ici et maintenant », je n'étais pas en train d'établir un jugement à ce propos, mais je tentais simplement de déclencher une certaine prise de conscience. Sommes-nous « ici » ? « Maintenant » ?
Peut-être que nous le pensons, mais le sommes-nous vraiment?
Lorsque nous observons ce processus, nous pouvons justement voir les choses qui nous empêchent de l'être. C'est cela la pratique de la méditation; ce qui nous donne la compréhension, la sagesse et la capacité de voir les choses telles qu'elles sont. » […]

Ajahn Tiradhammo

Extraits de Textes Choisis
@ : http://www.vipassana.fr/Textes/AjahnTiradhammoLartDeMediter.htm

samedi 7 novembre 2009

OUI, A L'HARMONIE ...


Le billet précédent, cette riante histoire de virus du bonheur
peut apparaître utopique...
certains « le pensent » vraiment.
Pourtant il existe bien des enseignements,
bien des paroles de « maîtres »,
un nombre considérable de langages divers pour exprimer que :

L’HARMONIE, LE BONHEUR, LA JOIE D’ETRE,

SONT DE L’ORDRE DU POSSIBLE

* * *

Paroles de Svami Prajnanpad


[…] « Regardez avec lucidité ce qui est, ce que vous êtes, ici et maintenant.
Pour cela, vous devez être convaincu que :
la comparaison et les jugements de valeur ne sont absolument pas fondés.

- Rien n’est ni bien ni mal, vous êtes donc, ce que vous êtes, ici et maintenant.

- Tout est neutre, tout est absolu, chaque chose est comme elle est. C’est vous qui la faites apparaître bonne ou mauvaise, agréable ou pénible.
- Celui qui ne se voit pas lui-même n’arrête pas de parler des autres. Il passe son temps à repérer et à mépriser en autrui des fautes et des faiblesses qui sont en fait camouflées et refoulées en lui-même.

- Acceptez-vous vous-même.
Quand vous ne vous acceptez pas et que vous vous imaginez être quelqu’un d’autre, un conflit surgit entre ce que vous croyez être et ce que vous êtes vraiment.
- Vous êtes responsable de votre bonheur. Vous seul(e) et personne d’autre. » […]

* * *

« Méfiez-vous de l’idéalisme


[…] Et méfiez-vous de l'idéalisme parce qu'il vous divise contre vous-même. Le réel doit être l'idéal.
A tout moment, demandez-vous ce que vous voulez. Soyez clair quand à votre objectif et quand vous l'êtes, agissez avec une attention non divisée. « Oui, ceci est à moi.
Je le ferai de tout mon cœur », voilà quel doit être votre sentiment.

La perfection, ce n'est pas de faire quelque chose de grand ou de beau, mais de faire ce que vous êtes en train de faire avec grandeur et beauté….

Votre idéalisme n'est rien d'autre qu'une manière de rejeter. Vous vous séparez des autres et vous appelez cela de l'idéalisme.
Votre idéalisme vous semble précieux. Pareillement l'idéalisme d'un autre lui paraît précieux.
C'est parce que vous rejetez tout ce qui n'est pas vous que vous ne tolérez pas l'idéalisme des autres.
Les communistes combattent les capitalistes. Les hindous se battent contre les musulmans parce qu'ils pensent que leur religion est supérieure. Ce processus de séparation produit uniquement de la souffrance.
Chacun a droit à son idéal particulier. Il faut l'accepter et agir en conséquence.
Quand vous êtes avec un autre, vous devez être avec son idéalisme.
Si vous n'arrivez pas à apprécier son idéalisme, vous devez au moins le tolérer.[…] »

[…] Ne vous enfermez pas dans un idéalisme particulier.

Si vous posez un idéal et que vous ne pouvez pas l'atteindre, vous serez triste et déçu.
Méfiez-vous de la formulation d'un idéal.
Cherchez plutôt à vous épanouir dans le présent.
C'est la méthode la plus rapide pour progresser.
Viser trop haut n'apporte que déception. Le réel est Vrai, l'idéal est un mensonge. »[…]


mardi 3 novembre 2009

BONHEUR... Epidémie



Tout comme moi-même vous recevez sans aucun doute des tonnes d’inepties dans vos messageries et les classez directement dans les indésirables.
Mais AUJOURD’HUI, j’ai reçu une extraordinaire nouvelle…
Impossible de ne pas la partager avec vous…


-------Message original-------

Sujet : Fw: un beau cadeau d'épidémie!


Sent: Friday, October 23, 2009 2:53 PM
Subject: un beau cadeau d'épidémie!

Objet : nouvelle épidémie du bonheur !

Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse.

L'OMB (Organisation Mondiale du Bien-Etre) prévoit que des milliards d'individus seront contaminés dans les dix ans à venir.

Voici les symptômes de cette terrible maladie :

1 - Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d'agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.

2 - Manque total d'intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s'intéresser à tout ce qui engendre des conflits.

3 - Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l'un des symptômes les plus graves).

4 - Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu'ils sont, ce qui entraîne la disparition de l'habitude de vouloir changer les autres.

5 - Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d'amour.

6 - Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit « merci » et donne un sentiment d'unité et d'harmonie avec tout ce qui vit.

7 - Ouverture sans cesse croissante à l'esprit d'enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.

8 - Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son âme, Non-duelle… Etre, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur.

9 - Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu'en critique ou en indifférent.

10 - Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l'égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux, ni les sauveurs.

11 - Sentiment de se sentir responsable et heureux d'offrir au monde ses rêves d'un futur abondant, harmonieux et pacifique.

12 - Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.

Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes. Cette maladie est extrêmement contagieuse !
Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible.
Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s'opposer à la progression inéluctable du mal.

Aucun vaccin anti-bonheur n'existe.

Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l'un des piliers centraux des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux risquent de se produire tels :

- des grèves de l'esprit belliqueux et du besoin d'avoir raison,

-des rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie,

- des cercles de partage et de guérison,

- des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectives.


Merci à Christiane, de l’Isle sur la Sorgue, pour m’avoir communiquer cette heureuse nouvelle…