Loneliness

Loneliness

lundi 30 mars 2009

S'aimer... pour Aimer

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Au risque de me tromper,
Du plus lointain dégagement du souvenir,
C’est le verbe, Aimer,
Qui porte et soutient tous mes instants
Où le taire m’apparaît
Plus amoureux que le dire,
Où éviter, manifeste mon vrai choix d’amour,
Où décider témoigne, même sous inconscience,
D’un agir en substance où l’idée de subir
N’est qu’une pensée malveillante
Cherchant à m’écarter
De l’acceptation de ce qui est,
Où attendre sereinement, tranquillement,
Permet au doute de s’envoler,
À la patience de se développer,
Au cycle d’un temps, encore inconnu,
De venir en manifestation.

Amie de moi-même,
Autant que de l’altérité ambiante
Mon cœur affirme en profondeur
Que l’idée même, de stagnation,
N’existe pas au plan de l’Essence.

Qu’hésiter ne s’impose en conscience
Qu’en ces instants où le voile d’un doute
Paralyse la sapience du corps sentant.

… le verbe Aimer,
Instruit l’initiation Humaine
Au fil spatio-temporel de l’existence
Exerçant la conscience à parcourir
Le Mouvement de la Vie.

mercredi 25 mars 2009

Respect... Equilibre

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« Le respect rend plus attentif – cette qualité qui nous fait faire les choses de manière irréprochable. […]
Le respect et la foi se nourrissent mutuellement et suscitent toutes sortes d’actions habiles.
En cultivant dans sa vie le respect, on voit aussi le monde sous un jour différent.
Et l’attention que le respect engendre transforme la manière dont on interagit avec la société.
On commence à explorer les possibilités de servir autrui, de jouer un rôle actif en percevant les tâches à accomplir et en vouant son énergie à leur réalisation.
La compassion suscite l’action, et la sagesse garantit l’efficacité des moyens mis en œuvre. »


« . » « . »


« Il est intéressant de noter que, dans les textes, le Bouddha dit que lorsqu’il existe un niveau élevé de moralité dans une société, ou dans le monde, les conditions environnementales sont bénéfiques, et lorsque les personnes commencent à se comporter d’une manière non éthique les catastrophes naturelles telles que famines, inondations et différentes sortes de problèmes écologiques augmentent. Aussi l’esprit a-t-il sans doute beaucoup plus d’influence qu’on ne le croit généralement.

Il existe une interdépendance à de nombreux niveaux différents, mental et physique, affectant l’état même de la planète. »


Joseph Goldstein
« La conscience ordinaire »

samedi 21 mars 2009

Terre et Humanisme...

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« Vraiment voir le soleil se lever ou disparaître tous les jours, nous rattacher ainsi à un fait universel, voilà qui nous conserve à jamais sain. »
Henry David Thoreau


OASIS EN TOUS LIEUX…

La rapide évolution technologique et scientifique au cours des XIXème et XXème siècle aurait pu être facteur de bien-être pour l’humanité mais la planète est dévastée par une industrialisation sauvage et le développement d’une société de surconsommation qui ne concerne qu’un nombre limité des habitants des cinq continents et entraîne un grave déséquilibre mondial.
L’individualisme croissant, le repli sur soi, la perte du lien social découle logiquement de la priorité donnée à l’AVOIR sur l’ETRE.

Mais une évolution des consciences se développe rapidement, une aspiration à un monde meilleur et plus juste prélude à la naissance d’un nouvel humanisme. Un humanisme conscient aussi des liens indissociables et facteurs de notre survie avec tous les êtres qui peuplent la planète bleue et de notre responsabilité vis-à-vis d’eux.
Cet humanisme généreux, plein d’amour de la Vie, entraine une nouvelle évolution portée par l’enthousiasme, l’énergie, la persévérance de tous ceux qui souhaitent que la priorité soit donnée :

- Au respect du Vivant
- A la terre nourricière
- A la solidarité entre les humains

Ouvrons nos consciences
Au respect de la terre nourricière
Soutenons des pratiques solidaires
Initions la création de lieux
Semons des graines d’espoir

Georgia Brunet


Extrait du Journal de l’Association

Association Terre & Humanisme

http://www.mouvement-th.org/

samedi 14 mars 2009

Nulle Part ...

Lorsque la Vie se meut
Dans les rues de l’existentiel,
Cherchant un passage dans les creux
Et les ronces du charnier pestilentiel
Où s’acharnent des personnages
En tuniques de peau
Si lourdes, et pourtant si frêles,
Tant avides de pouvoir et d’oripeaux…

Lorsque la Vie se meut
Dans les rues de l’existentiel,
Il advient
Que fermant les yeux
Pour mieux voir,
Pour forcer les barrages,
Et détruire les mirages,
L’Essentiel se glisse au cœur du miroir

Lorsque la Vie se meut
Dans les rues de l’existentiel
L’Essentiel se glisse au cœur du miroir,
Accorde sa lyre aux bruyances existentielles
Efface jusqu’à l’ombre sinueuse
Des objets de l’avoir
De l’illusion du savoir
Des désirs de pouvoir…

Au cœur de l’esprit,
Au palais du goût demeure
La saveur lumineuse,
La douceur luminescente
De l’être « sans personne »
Immobile et serein au centre de Tout
Parce qu’au centre de nulle part…


mercredi 4 mars 2009

Le Cri de l'Aigle...


Accroupie au plus intime de la Terre, éperdue de souffrance et de joie, seule sous le miroir du ciel, une femme accomplit le rite immuable du plus grand des Mystères.
Du monde bouillonnant de clameurs guerrières elle s’est éloignée… De ses bras douloureux elle cerne la rondeur lunaire de son ventre blanc.
Au rythme magicien des battements de son pouls, sous la houle du vent de l’arbre qui pulse sous sa chair, elle respire hâtivement.

L’air est limpide… si limpide, si ténu.
Impossible de le palper. Impossible de le retenir entre ses doigts.
Il n’inscrit là que le mouvement, qu’une vibration légère…
Comme en rappel au désir attractif involontaire, à cette pulsation amoureuse étrangère qui lors d’ébats furtifs lui avaient fait craindre de défaillir, elle s’accroche à l’air, elle le happe, l’engloutit.
Invisible, immatériel, il est le souffle utile, essentiel à ce que dans l’instant, elle se doit d’accomplir…
Ce n’est que par ce fil d’Air qui la relie au monde des eaux où repose encore le fruit précieux du désir, par cette nourriture infime de l’âme et de l’esprit, que peut surgir la Vie consciente.
Elle le sait, elle le sent.
Elle-même engendrée par l’air tandis qu’elle dormait assoupie sous les eaux, par les jeux du désir elle est devenue terre fertile.
Et là, maintenant, elle va devenir… Mère.

Tandis que des tourbillons violents agitent ses entrailles visant à expulser du nid des eaux cette nouvelle graine de Vie… tandis qu’une onde souterraine soulevée par le vent puissant de l’arbre qui pulse sous la chair, un orage aux lueurs d’un feu électrique inconnu gronde et illumine d’éclairs fulgurants le profond de la caverne lunaire…
La foudre surgit…. brise les chaînes et les liens du déni de l’espace ouvert …
Un Enfant du Verbe est né.
L’appel de l’Air a effectué son office.

Le monde s’agitant sans respirer dans les ténèbres des faux espoirs d’irrémédiables attentes déçues, n’a rien entendu du Cri de l’Aigle.