Loneliness

Loneliness

mercredi 25 juin 2008

Dualité




La dualité dans la nature.

Il y a un changement continuel dans le monde extérieur. La vie et la mort se côtoient. Il y a la lumière et l'obscurité, le soleil et l'ombre, le plaisir et la douleur, la chaleur et le froid, l'amour et la haine etc. Ces opposés sont innombrables.
Mais nous aimons certains et détestons les autres. Nous voulons les bons, pas les mauvais. Nous avons soif de plaisir, détestons la souffrance.
Mais la vie se compose de toutes ces expériences: bonnes et mauvaises, difficiles et faciles, simples et complexes. Nous voulons l'agréable et pas le désagréable. Ainsi, nous appauvrissons nos vies.

Vivre, c'est tout expérimenter. Nous voulons le miel et pas la piqûre de l'abeille. La mère désire un enfant, mais pas les douleurs de l'enfantement. Ceci est dû à l'ignorance.
Le plaisir ne va pas sans la peine.
C'est uniquement quand nous connaissons la peine que nous pouvons apprécier le plaisir. Seul l'homme qui a souffert de la chaleur du soleil peut apprécier la fraîcheur de l'ombre.
De plus, rien n'est mauvais ou bon entièrement, absolument. Il y a seulement des différences. Le venin de cobra peut être mortel, et aussi sauver des vies dans d'autres circonstances thérapeutiques. Tout est relatif, autrement dit. Le bien et le mal sont relatifs.
Ce qui est bien pour l'un est mal pour l'autre. Et chaque chose est un mélange de bien et de mal. Donc acceptez la réalité comme elle s'exprime dans la dualité et adaptez-vous en conséquence.
L'unité de l'existence. Que voyez-vous autour de vous ?
Partout un effort vers l'unité, vers la destruction de tout ce qui sépare l'homme de l'homme. Consciemment ou inconsciemment, nous cheminons vers l'unité, car nous savons que l'unité est le bonheur et la séparation la souffrance.
Une action qui mène à l'unité est juste, celle qui mène à la séparation est mauvaise.
Ce n'est qu'une fois transcendé les différences et les changements que le sage devient un avec tout.


Ecrit par R. Srinivasan - disciple de Swami Prajnanpad

Création numérique Mutti - Musique Andreas Vollenweider

dimanche 22 juin 2008

Vivre au Présent

Danser loin de l'école
défeuillé d'uniforme
Danser bras écartés

la peau au frais de l'eau
Danser le corps offert

aux caresses du ciel
Danser les yeux fermés

se riant du décor
Danser nu face au monde

pour être unique pour être roi pour être soi
Je suis sage il est fou

Je sais déjà
Ni les dieux ni les hommes
N'aiment les bonheurs affranchis­
Il faudra se couvrir

Et le corps Et l'esprit.

From "Lasiate"

***

Que signifie « Vivre au présent », sinon être pleinement là, ici et maintenant, au quotidien dans le présent vivant, avec ce qu’il apporte à tout instant, de telle manière que la conscience ne s’accorde plus aucune dérobade dans un ailleurs, imaginé ou souhaité.
Vivre au présent n’est-ce pas, pénétrer consciemment ce qui est, dans l’instant, dans chaque parole, chaque geste, chaque acte, chaque sourire.
N’est-ce pas une concentration permanente qui se condense en un acte d’écoute totale et permet de se donner avec amour.
Etre là, ici et maintenant, Présence, manifeste et manifestée, ne signifie en aucune manière, de fuir et nier tout désir et toute volonté.
Etre ici, Présent, c’est inscrire tout désir et toute volonté dans l'instant manifesté, dans l’être du maintenant. En quelque situation que décline et déroule le Présent, n’existe plus dès lors, de dispersion, nulle fuite vers un ailleurs possible qui supposerait une quête de devenir autrement que nous sommes, ici, présentement.
C’est une concentration intense face à ce qui est, à ce qui se montre… concentration qui brûle comme La Passion : c’est un Eveil, sans le mot, plus riche et plus élevé qu’un regard sur soi encore trop préoccupé de vigilance.
C’est un positionnement de l’être, une assise sereine, absoute d’inconstance et d’inquiétude en laquelle ne réside plus jamais l’ennui. Il y a, en cette assise permanente, une puissance contenue, une confiance absolue, qui accomplit ce qui doit être fait, au moment où cela doit être fait, une force qui ne néglige rien et se donne entièrement à tout ce qu’elle manifeste, même s'il s'agit de converser simplement avec un ami, de pratiquer tout aussi simplement la convivialité, de danser lors d'une fête, d’accompagner autrui dans ses souffrances.
La Présence est OUVERTURE, elle est la disponibilité de la Vie, qui fait que chaque instant est neuf, riche et plein d’intérêt. Ce n’est pas seulement une sorte d’abandon à l’instant, recherché seulement dans le silence de la Nature qui fait la vie dans le présent, c’est un recueillement conscient dans le maintenant.
Vivre au présent est un art.
Il est vrai que cet un art, implique un certain « travail sur soi » un déblayage des impressions psychologiques, et ce n’est certes pas, l’avidité d’une consommation de plaisirs, ni une recherche ordinaire de bien-être, de bonheur, ni de béatitude sans retour…
Vivre au Présent, est une « spiritualité » vivante.

C’est ainsi que j’ai entendu et vu … La Présence.










jeudi 19 juin 2008

Traviata Gourmande

En liaison évidente avec le billet précédent...

Convivialité... suite Invitation

« L’habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison :
C’est une ancienne ménagère
Qui s’installe dans la maison.
[…]
« Mais imprudent qui s’abandonne
A son joug une fois porté !
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté ; […]

(Extrait de l’Habitude) - René-François SULLY PRUDHOMME

Et l’habitude, ou la spécification, n’habitera pas ce blog !
Dès lors, en réponse à la convivialité initiée par Kaikan, puis en ce qui me concerne par Guelum, je vous présente mes confitures et déconfitures de piètre cuisinière.

Je n’aime pas, les câpres… brrr ! N’en déplaise à tous ceux qui me serinent que « la câpre est la star des condiments » … mais j’avoue, oui j’avoue humblement, le ravissement qui fut le mien en dégustant une tartine de tapenade… jusqu’à ce que l’on m’apprenne que la câpre s’y trouvait en partenariat avec les olives...

Maintenant, à l’ouverture du panel « mes aliments favoris », la déception vous guette… peut-on appeler ça… de la cuisine !

- Je raffole des tomates, surtout la Cœur de Bœuf, et l’Olivette aussi pour sa chair un peu ferme… rapidement ébouillantée, ma tomate se déshabille prestement, se laisse épépiner sans rouspéter, puis trancher sans trembler… je l’arrose alors d’un filet d’huile d’olive, la couvre de feuilles de coriandre et l’enrobe d’un petit tour de moulin de mon poivre favori qui exhale le parfum de ses bais roses. Frugal me direz-vous, pourtant, accompagné d’une tranche d’un bon pain aux graines… Imaginez…

- Sans crainte devant votre éventuelle déception, je m’en viens vers « mes mueslis »… où l’imaginaire autour d’un frais yaourt m’emporte à la recherche de tous les fruits, parfois les plus inimaginables, les plus exotiques, qu’accompagneront les graines céréalières les plus ravissantes et goûteuses qu’une visite au marché me permettra de récolter… Oh ! Muesli de mes amours, tu ravis mes sens, que je te petit déjeune, déjeune, goûte ou dîne…

- Ici, et maintenant… je suis certaines de trouver quelques accordailles… parce que je me dois bien de rendre hommage « aux pâtes »… à toutes les pâtes, les penne, les rigatoni, les farfalle, les fettucine fraîches… et autres spaghetti, macaroni, tagliatelle… accommodées de mille manières inventives, toujours renouvelées… et là…

Nous arrivons à ma recette favorite, plutôt simple évidemment, piètre cuisinière oblige…
Cuisson des pâtes, al dente, c’est impératif… Pendant ce temps je chauffe un peu d’huile en laquelle je verse une petite tasse de parmesan et (chut ne le répétez pas) une grosse louchée de crème, j’ajoute une belle tasse de persil frais et odorant que j’ai préalablement finement ciselé, un peu de sel, mon poivre favori… Sauce prête, je nappe immédiatement mes pâtes … ne me reste plus qu’à murmurer, Mummmm Alfredo… c’est le nom de cette préparation… découverte chez une amie.

Pour la boisson, hum, trois fois hum ! Hormis les jours de relâche, heu, de lâcher-prise devrais-je dire, je ne sirote que de l’eau… toutefois ces jours là, je peux m’abandonner, sans problème, à la griserie de la treille qui me sera proposée à la table de mes hôtes… avec une préférence non dissimulée pour les vins blancs… mais je ne suis guère sectaire !

Le rêve de réaliser un plat… m’avait abandonné… je gage que ce jeu pourrait bien m’emporter vers un tel désir… mais j’avoue, et oui, à nouveau, j’avoue, qu’il me vient souvent comme une envie d’emprunter, ne serait-ce qu’une once, du talent culinaire, de ma fille. Ah ! Oh ! Ses lasagnes, ses tagines, sa tartiflette… oui, mais voilà, c’est bel et bien… un rêve !
Chez elle, c’est tellement… un embrasement de tendresse partagée…

lundi 16 juin 2008

All is Full of Love





Accomplir...
Des mémoires partout, en tout, à travers
Chaque parfum d’objets inanimés
Et elle sourit aux choses et parle aux araignées
Qu’elle ne connaît pas.
C’est une force qui par elle agit en gaieté
Non formulée, habitée qu’elle est de
Cette folle humeur de joie étonnée.
Elle puise on ne sait où ce je ne sais quoi
De superbe défi du sourire avant toute chose.
Elle n’ignore pas les paradoxes
Hypothèses inédites
D’un sourire en retour du fond d’un iris.
Perdue la famélique critique
Des prunelles corrompues.
Elle gît dans les mondes insondables,
Oui, dans le monde,
Sans le masque de possibles visages empruntés.
Autrui est son maître à ne rien penser.
Aimantée...


Nathalie Coulon
Mercredi 23 Janvier 2008
Recueil « Unie Vers Celle Si » - d’Amour

mardi 10 juin 2008

Un Jour sur Terre Teaser 1

Emerveillement.... AMOUR

Un Jour sur Terre Teaser 2

Admirer... Aimer...

Un Jour sur Terre (3)

UN JOUR SUR TERRE
ADMIREZ LA BEAUTE DE NOTRE PLANETE
De l'Arctique à l'Antarctique, en passant par l'Equateur, suivant la course du soleil,le rythme des saisons, le cycle de l'eau et de La Vie, Un Jour sur Terre explore les milieux marins, aériens et terrestres. Des images inédites : une famille d'ours polaires à la fonte des glaces, un troupeau d'éléphants menacés par les lions, la migration ders baleines à bosse, la parade nuptiale d'oiseaux multicolores... Parmi toutes les planètes de notre univers, il n'y en a qu'une capable de porter La Vie...
Certains l'appellent, La Planète Miracle...

jeudi 5 juin 2008

Mécontement et Créativité

Jiddu Krishnamurti

« La créativité prend sa source dans l'initiative,
qui ne naît qu'en présence d'un mécontentement profond.

N'ayez pas peur du mécontentement, mais nourrissez-le jusqu'à ce que l'étincelle devienne une flamme et que vous soyez perpétuellement mécontent de tout – de votre travail, de votre famille, de la traditionnelle course à l'argent, à la situation, au pouvoir – de sorte que vous vous mettiez vraiment à penser, à découvrir.

Or, en vieillissant, vous vous rendrez compte qu'il est très difficile de maintenir cet esprit de mécontentement. Vous avez des enfants à nourrir, et les exigences de votre travail à prendre en compte, l'opinion de vos voisins, de la société qui se referme sur vous, et très vite vous commencez à perdre cette flamme ardente du mécontentement.
Quand vous êtes mécontent, vous allumez la radio, vous allez voir un gourou, vous récitez la puja, vous vous inscrivez à un club, vous buvez, vous courez les femmes – tout est bon pour étouffer la flamme du mécontentement. Or, voyez-vous, sans cette flamme du mécontentement, vous n'aurez jamais l'initiative qui est le commencement de la créativité.
Pour découvrir la vérité, vous devez être en révolte contre l'ordre établi.La créativité ne consiste pas simplement à peindre des tableaux et à écrire des poèmes – ce qui est bien, mais reste minime en soi.

L'important est d'être mécontent de fond en comble car ce mécontentement global est le début de l'initiative qui devient créative à mesure qu'elle mûrit; et c'est la seule manière de découvrir ce qu'est la vérité, ce qu'est Dieu, car Dieu n'est autre que l'état créatif.Il faut donc éprouver ce mécontentement total, mais dans la joie – comprenez-vous?
Il faut être complètement mécontent, sans se plaindre, mais avec joie, avec gaieté, avec amour.

La plupart des mécontents sont mortellement ennuyeux : ils se plaignent sans cesse du manque de justesse de telle ou telle chose, ou bien ils souhaiteraient avoir une meilleure situation, ou bien ils voudraient que les circonstances soient autres, car leur mécontentement reste très superficiel.
Quant à ceux qui ne sont pas du tout mécontents, ils sont déjà morts.

Si vous pouvez être en révolte tandis que vous êtes jeunes, et en vieillissant nourrir votre mécontentement de toute la vitalité de la joie et d'une immense affection, alors cette flamme du mécontentement aura une portée extraordinaire, car elle bâtira, elle créera, elle fera naître des choses nouvelles.

Krishnamurti « Le sens du bonheur »
Editions Points Sagesses