lundi 28 avril 2008
Etre Présent...
[…] Etre présent, savoir apprécier
« Quand nous sommes dans un état d’esprit présent et lucide, nos tendances habituelles se dissolvent après s’être manifestées.
Il peut nous arriver d’être pris au piège de nos penchants familiers qui nous emportent malgré nous. Mais dès que nous en prenons conscience, notre vigilance nous ramène à la clarté et à la lucidité.
L’état de pleine conscience s’accompagne d’un tel état de plénitude et d’accomplissement intérieur que nous venons à nous demander pourquoi nous l’avons toujours recherché à l’extérieur de nous. C’est alors que nous commençons vraiment à apprécier notre vie et le monde dans lequel nous vivons.
S’émerveiller des situations qui s’offrent à nous et les goûter n’est possible que si l’on est présent au monde. Ce monde est si beau !
Aucun artiste ne peut recréer la beauté du monde naturel avec le soleil, la lune, les fleuves, les forêts, les prairies, les animaux et les quatre saisons. Tout cela s’offre à nous pour notre plus grande joie.
Celui qui est vraiment présent peut pleinement apprécier la chaleur des rayons du soleil sur son corps ou la chute d’un flocon de neige. Künkhyen Longchena, le grand érudit et maître de lignée du XIVè siècle, décrivait ainsi la sensation de la brise : c’était comme si tous les duvets de chacun des pores de sa peau ondoyaient avec le vent.
Lorsque vous êtes capable de sentir tous les duvets de votre peau se mouvoir dans le vent, tout autre monde est superflu !
Il est également important d’apprécier son corps à sa juste valeur – qu’il soit gros ou mince, joli ou non.
Le corps est le réceptacle de notre conscience en ce monde. » […]
Extrait de « Le Bonheur est entre vos mains »
de Dzigar Kongtrül
Préface de Mathieu Ricard
Avant-propos de Pema Chödrön
Traduction de Carisse Busquet
Edition du Nil Collection : Les grandes religions - Maîtres tibétains Parution
Novembre 2007 - broché - 270 pages
ISBN 978-2-84111-344-6
vendredi 18 avril 2008
mercredi 16 avril 2008
Instant... de Philo
"Comprendre autrui"
« Chaque jour nous rencontrons des proches, des amis, des voisins, des êtres humains. Nous vivons avec autrui, nous sommes plongés dans le milieu de la relation. Nous reconnaissons l’autre à son allure, à sa voix, à ses qualités de caractère. Autrui nous est en cela familier.
Mais cela ne veut pas dire que d’emblée nous comprenons l’autre.
Ceux que nous croyons semblables au premier abord se révèlent toujours différents de ce que nous aurions pu penser d’eux.
L’expérience d’autrui est familière mais elle nous plonge aussi dans une formidable diversité ; elle nous fait rencontrer la particularité de chacun.
Or, pour connaître le plus souvent que faisons nous ?
Nous nous servons de catégories toutes faites.
Nous disons de Pierre qu’il est « musicien », de Paul que c’est un « dépressif » ou un être « gamin ».
Les termes de « musicien » ou de « dépressif » ou « gamin » conviendraient tout aussi bien à un autre que Pierre.
Ils ne décrivent pas ce qu’il est, ce qu’il possède en propre ce qui le rend différent de A ou B.
Aristote disait qu’il n’y a de connaissance que du général et d’existence que du particulier.
Comment parvenons-nous à surmonter cet obstacle? Qu’est-ce qui nous permet de comprendre autrui ?
Nous sommes habitués à un schéma de compréhension : nous pensons que comprendre, c’est saisir une idée, ou un concept. Dans l’ordre du savoir, comprendre un phénomène, c’est être en mesure de l’expliquer.
Toutefois, comprendre, est-ce vraiment la même chose qu'expliquer ?
A l’égard d‘autrui, que signifie le mot comprendre?
On dira plus volontiers que l’on comprend quelqu’un et que l’on explique quelque chose.
Nous ne pouvons pas dire « expliquer quelqu’un », car le mot expliquer appelle une réponse arrêtée, une « explication » alors que nous savons bien qu’une personne est toujours complexe et que nous ne pouvons pas en faire le tour dans une « explication » toute faite.
Dans l’explication, il y a aussi une idée de décomposition, d'analyse qui ne va pas avec l’idée d'appréhension globale que comporte la compréhension. » .....
Dans l’explication, il y a aussi une idée de décomposition, d'analyse qui ne va pas avec l’idée d'appréhension globale que comporte la compréhension. » .....
dimanche 13 avril 2008
Le Corps de Souffrance ...
Réaliser soudainement que vous êtes ou avez été attaché à votre souffrance peut être la cause d'un grand choc. Mais dès l'instant où cette prise de conscience a lieu, l'attachement est rompu.Un peu comme une entité, le corps de souffrance est un champ énergétique qui se loge temporairement à l'intérieur de vous. C'est de l'énergie vitale qui est prise au piège et ne circule plus.Bien entendu, le corps de souffrance existe en raison de certaines choses qui se sont produites dans le passé. C'est le passé qui vit en vous, et si vous vous identifiez au corps de souffrance, vous vous identifiez par la même au passé.
L'identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité, que les autres et ce qu'ils vous ont fait, sont responsables de ce que vous êtes maintenant, de votre souffrance émotionnelle ou de votre incapacité à être vraiment vous-même.La vérité, c'est que le seul pouvoir qui existe est celui propre à l'instant présent : C'est le pouvoir de votre présence à ce qui est.
Une fois que vous savez cela, vous réalisez également que vous-même et personne d'autre, êtes maintenant, responsable de votre vie intérieure et que le passé ne peut pas l'emporter sur le pouvoir de l'instant présent.L'inconscience le crée, la conscience le métamorphose.
Saint Paul a exprimé ce principe universel de façon magnifique : « On peut tout dévoiler en l'exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière. »
Tout comme vous ne pouvez vous battre contre l'obscurité, vous ne pouvez pas non plus vous battre contre le corps de souffrance. Essayer de le faire créerait un conflit intérieur et, par conséquent, davantage de souffrance. Il suffit de l'observer et cela suppose l'accepter comme une partie de ce qui est en ce moment. »
Eckhart Tolle « Le pouvoir du moment présent » Editions Ariane
vendredi 11 avril 2008
samedi 5 avril 2008
Vérité ...
… « Ô Ami, tu ne peux pas lier la Vérité.
Elle est comme l’air, libre, illimitée, indestructible, incommensurable. Elle n’a pas de demeure, ni de temples, ni d’autels.
Elle n’est d’aucun Dieu, quelque soit le zèle de ses adorateurs. Peux-tu dire de quelle fleur unique l’abeille a fait son miel ?
Ô Ami, laisse l’hérésie à l’hérétique, la religion à l’orthodoxe ; mais recueille la Vérité dans la poussière de ton expérience. » …
J.Krishnamurti
Le Chant de la Vie
Elle est comme l’air, libre, illimitée, indestructible, incommensurable. Elle n’a pas de demeure, ni de temples, ni d’autels.
Elle n’est d’aucun Dieu, quelque soit le zèle de ses adorateurs. Peux-tu dire de quelle fleur unique l’abeille a fait son miel ?
Ô Ami, laisse l’hérésie à l’hérétique, la religion à l’orthodoxe ; mais recueille la Vérité dans la poussière de ton expérience. » …
J.Krishnamurti
Le Chant de la Vie
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