L’homme est un pèlerin du temps…
… Et lorsque le temps retient quelque instant le pèlerin dans le magma des ses impressions psychologiques environnementales, l’œil frontal, tel le zoom d’un appareil photo guide la conscience vers une compréhension plus vive, plus nette, des opérations du temps.
Le voyage est difficile, et lent, pour quiconque se complaît encore à croire qu’il déroule l’existence au gré de ses désirs.
Dans le désert virtuel d’un mental programmé, le tissage serré des impressions et des sensations se révèle telle une sombre forêt à l’orée de marécages profonds en lesquels le voyageur peine et s’essouffle et quand bien même il atteint la forêt s’imaginant se sortir du bourbier exhalant ses humeurs acides, le voyageur osera-t-il, plus loin, plus profond encore, s’engager dans l’ombre, se confronter aux arêtes épineuses des ronciers et du fouillis forestier qui ralentit le périple et enracine le désespoir.
Avant même que d’approcher l’orée de la forêt, la tentation est grande de s’abandonner au bourbier, de laisser la vase envahir les sens et d’y enfouir toute conscience au point de n’être plus en mesure d’entendre l’étrange et joyeuse clameur des oiseaux mythiques qui s’ébattent sur la canopée des grands arbres, entonnant le chant d’appel qui entraînera le miraculeux sursaut du pèlerin.
L’appel du vide est un miracle, c'est l’instant du saut extraordinaire qui emporte le voyageur à l’assaut des drus embroussaillements qui préparent aussi bien le timoré que le téméraire à la pénible traversée de la forêt.
Découvrir la clairière est la plus suave des espérances, mais aussi la plus dangereuse des aventures pour qui s’avance dans l’idée d’une réussite personnelle.
La Vie est un langage, la Nature est son chant…
… Et lorsque le temps retient quelque instant le pèlerin dans le magma des ses impressions psychologiques environnementales, l’œil frontal, tel le zoom d’un appareil photo guide la conscience vers une compréhension plus vive, plus nette, des opérations du temps.
Le voyage est difficile, et lent, pour quiconque se complaît encore à croire qu’il déroule l’existence au gré de ses désirs.
Dans le désert virtuel d’un mental programmé, le tissage serré des impressions et des sensations se révèle telle une sombre forêt à l’orée de marécages profonds en lesquels le voyageur peine et s’essouffle et quand bien même il atteint la forêt s’imaginant se sortir du bourbier exhalant ses humeurs acides, le voyageur osera-t-il, plus loin, plus profond encore, s’engager dans l’ombre, se confronter aux arêtes épineuses des ronciers et du fouillis forestier qui ralentit le périple et enracine le désespoir.
Avant même que d’approcher l’orée de la forêt, la tentation est grande de s’abandonner au bourbier, de laisser la vase envahir les sens et d’y enfouir toute conscience au point de n’être plus en mesure d’entendre l’étrange et joyeuse clameur des oiseaux mythiques qui s’ébattent sur la canopée des grands arbres, entonnant le chant d’appel qui entraînera le miraculeux sursaut du pèlerin.
L’appel du vide est un miracle, c'est l’instant du saut extraordinaire qui emporte le voyageur à l’assaut des drus embroussaillements qui préparent aussi bien le timoré que le téméraire à la pénible traversée de la forêt.
Découvrir la clairière est la plus suave des espérances, mais aussi la plus dangereuse des aventures pour qui s’avance dans l’idée d’une réussite personnelle.
La Vie est un langage, la Nature est son chant…
5 commentaires:
Quel profondeur en ce texte ...
Chaque mot à lire comme une avancée en forêt dense et à peine croyons - nous voir et atteindre la clairière que déjà les pas reviennent en arrière, refont plus consciemment le chemin pour ne pas étre dupes et absorber la justesse de cet espace à mériter ...
C'est un texte si complet et qui raconte si bien l'aventure humaine. Cette aventure de chaque jour dans le courage vers le vide.
Il m'est si difficile parfois d'accepter les obstacles d'une vie que pourtant j'ai générés, mais si vain de ne pas les accepter, car la clé est dans toutes les formes de reconnaissances bonnes ou mauvaises qu'elle nous donne à voir.
Tendrement
Mavroushka
Kaikan, quelle profondeur en ta lecture dont je ne puis être étonnée tant je reconnais et connais de ton âme l'ardente sensibilité et de ses Sentiments la qualité...
De cette accompagnement, sois remerciée...
Douce Mavroushka, l'acceptation est le premier des "travaux" de l'âme mais ne redoute pas les difficultés, justement posées pour que s'élabore la traversée et qu'en toute connaissance l'âme puisse les transposer...
Je t'embrasse tendrement.
merci... sentir le chant de la Nature et le chant de notre Etre... naturel !
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