Poème d’une essentielle Amie, NATHYE
Ah! L’indispensable joute, le drôle de combat
Pour que la lueur ne délaisse pas ce corps blessé!
Et quelle énergie faut-il déployer encore pour laisser aller
La vie là où elle doit œuvrer sitôt.
Ici je meurs,
Et ici je nais spontanément hors des temps,
Sans mémoire, tout m’est parfaitement connu, gravé au fer de vent.
Et je ne sais rien, rien de cette inconnaissance sensible,
Tout de l’esprit et de la lettre,
Et la découverte est au détour d’une couverture d’instant,
S’étire comme un écheveau de soie.
Ici je meurs, et nais à la fois, particule à l’infini,
Forme force sans structure vraiment
En deçà ou au delà de tout ordre, de toute suite orchestrable.
Rien pour se raccrocher à un quelconque réel,
Sinon à la perception imminente
Qui sans cesse se meurt.
Seules la paix et l’innommable douceur de l’accueil de la vie en soi
De la mort en soi
Dans l’imminence des naissances joyeuses
Trouvent grâce à la conscience en éveil.
De cette tragédie du furtif instant, de l’existence en pointillés de craie
Naît un fil, une trame.
La trame de fil vital,
Et en elle la flamme qui jaillit petite sous la braise,
Le souffle qui redonne vie au naufragé,
La lumière qui respire à la cinquième heure
Cette trame est
Abandon.
5 commentaires:
A l'essentielle Amie :-))
En cet instant, je meurs pour renaitre vaste et inconnue
En cet instant, je ne suis plus que ce mouvement donnant force au corps
Reflet de vie
par lequel je meurs
par lequel je suis respirée et exprimée .....
De tout coeur
Ah, chère Mutti! Quelle découverte que ce fond d'écran sublime!
Comme par magie, il me projette dans un lointain passé toujours présent.
Me revient l'éblouissement ressenti devant les enluminures encadrant les chants grégoriens, l'allégorie de La Dame à la Licorne. Conduite avec douceur par l'écheveau de soie je quitte les racines et grimpe dans les vrilles de l'Arbre de Vie, apprends à imprimer aux cordes sensibles des instruments rencontrés des accords oubliés, étudie les partitions qui guident mon ascension vers les mondes nouveaux
Je m'égare, me retrouve, meurs et renais dans un temps et un espace nouveaux
J'oublie mon origine, ses joies et ses souffrances.
Une énergie inconnue me hisse vers un sommet perdu dans la brume.
Très chère Mutti, merci d'offrir ces instants de grâce aux âmes qui se cherchent.
Je t'offre tout mon amour.
Ce fond d'écran me fait beaucoup penser à l'arbre de vie de Klimt (je crois...).
Une essentielle amie, un don comme un prolongement de sa voix : un poème essentiel...
A tous les trois, Murièle, Marie, Guelum.
Merci de saluer si sensiblement cette amie très chère à mon coeur qui aime à écrire, discrètement, au loin, dans le silence d'une région splendide. Pour accueillir son poème, seul un arbre de Vie pouvait en être le cadre ; son être tout entier en est un ardent symbole. Unies par ce subtil fil vital, nous vous offrons cet Amour profond en partage.
MERCI.
A vous tous qui avez rendu un hommage à l'arbre de vie et à ces lignes en écho,
A vous tous qui aimez l'amie essentielle à travers Mutti,
A vous tous qui êtes le sourire dans sa voix,
A vous qui ouvrez la porte de l'inspiration des âmes poètesses, des écrivaines, des jouisseuses de vie...
Un tendre merci à vos consciences en éveil.
Et en écho au très pertinent blog de Guelum... quand le blog décode les âmes...
Et à toi, Mutti, mon éternel amour inconditionnel,
ta Nathye dorée au jour silencieux
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